Veaux Moins de laitiers
Le recul de la production laitière et la diminution du nombre de vaches se traduisent par une offre de veaux laitiers en très net repli. Cette baisse est accentuée par l’utilisation de taureaux de race à viande. Les intégrateurs ont des besoins limités (sorties de la mi-juillet). Face à la faible concurrence de l’exportation, ils maintiennent leurs prix.
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Dans les veaux prim’holsteins et normands, la tendance est au maintien des prix avec des niveaux tarifaires 20 à 30 € en dessous de l’an passé. Sur les marchés, les prim’holsteins sont valorisés de 40 à 90 € pour les 45-50 kg, de 90 à 110 € pour les 50-55 kg, et de 110 à 120 € pour les plus lourds, convenant à faire du jeune bovin en Espagne. Les veaux légers (moins de 40 kg) et maigres, toutes races confondues, restent invendables et demeurent pour la plupart dans les fermes.
Dans les bons croisés allaitants ou charolais destinés à faire des produits de qualité ou labellisés, la modestie de l’offre limite la pression des engraisseurs qui semblent pourtant bien décidés à faire baisser les prix pour les sorties d’été. Les bons mâles jaunes ou blanc bleu se négocient entre 350 et 450 €, et plafonnent à 480 € dans les extras. Les sujets légers se vendent entre 200 et 300 €, en fonction des races et des croisements.
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